|-----JULLIEN, François |-----JULLIEN Charles Félix |-----RIBY Marie Désirée Alexandrine
JULLIEN Robert Marcel
|-----POUILLE René |-----POUILLE Onesipe Marie Amélia |-----PESCHETEAU, Zélie
| Naissance : 26 septembre 1898 à Epieds-en-Beauce,45130,Loiret,Centre-Val de Loire,FRANCE,Saintry (Témoin) JULLIEN Charles Félix, père, journalier à Saintry (Epieds) (Témoin) POUILLE Onesipe Marie Amélia, mère, ménagère (Témoin) TOUCHARD Estelle Augustine Françoise, sage-femme, femme de BENOIST (Témoin) BERTRAND Jean Baptiste Célestin, instituteur Robert a été mobilisé en Mars 1917. Après avoir fait ses classes, il est incorporé au 153ème régiment d'infanterie en Avril 1918. C'est au sein de ce régiment dont il aimait relater les faits d'armes, qu'il va connaître son baptème du feu et les durs moments d'une guerre ô combien meurtrière. "Le 153ème régiment d'infanterie opère un grand nombre decontre-attaques afin de stopper l'avance allemande qui a enfoncé les lignes anglaises sur plusieurs kilomètres. le153ème est engagé face au mont ra?Kemel, la bataille est très dure, très meurtrière mais nous maintenons nos positions. Pour cette action le 153ème est cité par le Général en Chef à l'ordre de l'Armée. Le 27 Mai 1918 le 153ème est engagé pour stopper une forte attaque allemande aux confins de l'Aisne et de la Vesle; il a pour mission d'empêcher le passage de l'Aisne. L'attaque allemande est puissante et le régiment est forcé de céder du terrain. Nous nous regroupons, et avec quelques éléments de renfort Villiers, prenant appui sur les abords de la forêt de Cotterêt, l'attaque allemande est stoppée. Malgré les pertes, surtout en prisonniers, le régiment reste huit jours en ligne en attendant que les renforts s'organisent. Pour cette action le 153ème est cité à l'ordre de l'Armée. Cette citation donne droit au 153ème de porter la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire. Au cours du mois de Juillet et les premiers jours d'Août, le 153ème engage quelques attaques locales reprenant du terrain. Puise avec l'appui de renforts, il réussit à libèrer la ville de Chateau-Thierry faisant des prisonniers et prenant un important matériel. Pour cette action le 153ème est cité à l'ordre del'Armée. Les 12 et 13 Septembre 1918, le 153ème est engagé dans des attaques ayant pour but de réduire le saillant de St Michel. Dans l'une de ces attaques, le 153ème a pour mission de prendre les hauteurs du Mont-Sec qui ont résisté à bien des attaques. Depuis quatre ans il accomplit sa mission faisant des prisonniers et prenant du matériel. Pour cette action le 153ème est cité à l'ordre de l'Armée. Par décision du Maréchal de France, le 153ème régiment d'infanterie qui a obtenu six citations à l'ordre de l'Armée au cours de sa campagne a droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Légion d'Honneur. Pour Robert, l'immense joie de l'armistice est ternie par la mort de son frère, tué peu de temps avant, le 19 Octobre 1918, dans l'Aisne. Démobilisé le 2 Juin 1920, il se marie à Epieds le 7 Octobre 1922 avec Camille HUET. De 1926 à 1936 il sera Pompier bénévole. Puis survient la seconde guerre mondiale et il est à nouveau mobilisé en Août 1939. Prisonnier de guerre au Stalag à Neubrandenbourg en Poméranie, il est libéré, en Juillet 1941 en raison de son passé d'ancien combattant de la guerre 14-18. En 1942, après sa libération Abel Gilbert lui demande d'entrer au Comité d'Entraide aux Prisonniers de Guerre, ce qui consiste à collecter des denrées et à confectionner des colis (un par mois) jusqu'à la libération. Dès 1944, date de la libération du Loiret, il devient Conseiller Municipal jusqu'à 1958 inclus. Président de la section locale des Anciens Combattants de 14-18 (affiliée à la Fédération des Anciens Combattants du Loiret) depuis 1946, après la disparition de tous ses camarades de 14-18, il continue avec ceux de 39-45. Le 18 Février 1996, Robert reçoit la Croix de la Légion d'Honneur, hommage rendu tardivement à ce valeureux combattant de la "Grande Guerre". Ce jour là, à la Préfecture d'Orléans, le Préfet et le Maire d'Epieds qui l'avait accompagné pouvaient voir la joie et la fierté s'afficher sur le visage de l'ancien Poilu... Silhouette familière, à vélo, lorsqu'il demeurait à Saintry ou, dans les derniers mois de son existence, faisant ses courses à pieds dans le bourg, Robert n'était pas un homme du passé. Il aimait discuter des projets de la commune pour lesquels il marquait toujours beaucoup d'intérêts.Il aimait lire et converser avec tous. C'était un citoyen au sens plein du terme dont une nation peut être fière. Quand on lui demandait la recette de sa longévité, il lui plaisait de répondre -non sans un brin de malice- que ce n'était pas difficile. Il fallait simplement être patient et attendre... Décès : 6 décembre 1997 à Orléans,45000,Loiret,Centre-Val de Loire,FRANCE Inhumation : décembre 1997 à Epieds-en-Beauce,45130,Loiret,Centre-Val de Loire,FRANCE Profession : Ouvrier agricole
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