Les écoles et la vie dans les fermes au début du 20e siècle


Dans les écoles du bourg et celles de Pressailles, il y avait environ 150 élèves. On apprenait à lire, écrire et compter, et vers 11 ans ceux qui étaient aptes passaient le certificat d'études à Patay, et enfin la plupart quittait l'école pour aller être porcher, marmiton dans les fermes de la commune et environs; ensuite berger ou 3ème charretier pour devenir 2ème ou 1er charretier à la sortie du Service Militaire.






Les domestiques agricoles étaient ensuite embauchés soit pour 4 mois à la St Jean ou 8 mois à la Toussaint. Les tractations à ce sujet étaient quelquefois assez longues; mais une fois le marché conclu, le patron donnait la pièce (5 frs) et c'était fini.

Le travail dans les ferme commençait presque avec le lever du soleil jusqu'au coucher. Il y avait 4 repas : le déjeuner du matin, le midi, le 4 heures et le soir. Les menus étaient guère variés : fromagée, miettée au lait, pot au cochon et rata et le quart de vin. Seulement deux gueuletons par an : la parsie, c'est à dire a la fin de la moisson et à carnaval.

Dans toutes les maisons ou les fermes, le confort était plutôt maigre. Personne ne connaissait encore le chauffage central ou les W.C. à la maison. L'éclairage se faisait par bougies ou lampe à pétrole.

un anonyme d'Epieds